Science

L’approche scientifique de CNC explique en grande partie son leadership au sein de la communauté canadienne des organismes de conservation de la nature. Au cours de la dernière année, notre personnel a connu un certain nombre de réussites en plus de voir à ses activités habituelles.

Investir dans la prochaine génération de leaders en science de la conservation

Deux étudiants des cycles supérieurs pourront s’atteler à d’importantes recherches au cours de la prochaine année, grâce au programme de bourses de recherche en science de la conservation de la famille Weston. Une étudiante au doctorat se penchera sur l’hespérie tachetée, un papillon menacé, tandis qu’un étudiant à la maîtrise fera des recherches sur les oiseaux de prairie en déclin dans le sud de l’Alberta. Leurs travaux viseront à cerner des moyens de conserver les aires naturelles dans la perspective de permettre le rétablissement des populations de ces espèces.

La perte d’habitat fait partie des menaces qui pèsent sur l’hespérie tachetée. Sa survie est liée à la présence du céanothe d’Amérique, un arbuste qui pousse souvent sur des sols sablonneux et arides et dans les alvars calcaires, deux habitats soumis à des pressions exercées par le développement.

De nombreuses espèces d’oiseaux de prairie, dont celles qui dépendent exclusivement des prairies indigènes pour se reproduire et survivre à l’hiver, ont connu un déclin extrême de 87 % depuis 1970.

Mottled-Duskywing-Full-By-Rick-Cavasin
Hespérie tachetée (Photo de Rick Cavasin)

Lancement du projet d’innovation technologique en conservation

Les technologies sont de plus en plus indispensables à notre personnel de terrain. Un nouveau projet sur 3 ans aidera CNC ainsi que des membres de la communauté des organismes de conservation à en faire plus, plus rapidement, en misant sur les progrès technologiques.

Le premier jalon important de ce projet a été la mise à niveau du Système d’information sur le territoire de CNC, afin de mieux intégrer et traiter les données relevées sur nos propriétés. Une autre étape clé a été l’examen des méthodes de collecte de données du personnel de terrain. Puisque les terres protégées se trouvent souvent à une grande distance des bureaux de CNC, la capacité de collecter ces données permettra à CNC d’inventorier et de faire le suivi de ces terres plus facilement et efficacement. Pour conclure, CNC s’est également affairé à moderniser sa manière d’établir ses priorités en conservation.

Tortue serpentine (Photo de CNC)

Nombre de taxons d’espèces en péril présents sur les propriétés de CNC

  • Conservation de la nature Canada a directement protégé les habitats de plus du tiers des espèces fauniques et floristiques terrestres et d’eau douce les plus menacées au Canada.
  • Nous avons protégé des habitats pour plus de la moitié des reptiles, amphibiens et oiseaux en péril au pays.
  • Les futurs inventaires d’espèces menés sur nos propriétés permettront probablement de découvrir d’autres espèces appartenant à des groupes plus difficiles à identifier. En plus des habitats qu’il acquiert, CNC contribue à la sauvegarde d’espèces en péril grâce à des activités d’intendance, des actions visant à assurer le rétablissement de ces espèces et la participation à des équipes de rétablissement.

Conservation d’espèces en péril

Groupe d’espècesNombre d’espèces en péril* présentes sur des propriétés de CNCNombre total d’espèces en péril*
Amphibiens1627
Oiseaux5889
Myes, escargots et autres mollusques1041
Poissons (d’eau douce)11107
Insectes et araignées1371
Lichens723
Mammifères terrestres2144
Mousses220
Reptiles3244
Plantes vasculaires61206
* Les espèces en péril comprennent les taxons désignés par le COSEPAC (Comité sur la situation des espèces en péril au Canada) et ceux sur la liste des espèces de la LEP (Loi sur les espèces en péril) – Annexe 1.

Collaborations avec les Autochtones

Au Canada, la dynamique de conservation de la nature est en train de changer. Aujourd’hui, les peuples autochtones sont de plus en plus écoutés et reconnus en tant que décideurs en matière de conservation et comme intendants du territoire.

Conservation de la nature Canada (CNC) reconnaît que les peuples autochtones ont protégé et veillé sur les milieux naturels, la flore et la faune qui assurent leur subsistance depuis des millénaires. CNC a beaucoup à apprendre des Autochtones de partout au pays, qui nous aideront à devenir de meilleurs gestionnaires et protecteurs des terres. En tant que chef de file en conservation, CNC a également une occasion exceptionnelle de mettre à contribution ses compétences pour épauler les communautés et les nations autochtones dans l’atteinte de leurs objectifs de conservation et d’intendance.

Le Cadre de travail de CNC pour la collaboration en conservation autochtone (CTCCA) énonce sa vision pour une collaboration significative et respectueuse avec les communautés et les nations autochtones. L’année dernière marquait la deuxième année de la mise en œuvre du CTCCA. Ce cadre de travail est largement appuyé par les membres du personnel de CNC et d’excellents progrès ont été accomplis dans l’ensemble de l’organisation.

Martina Shovar, Lot 48, C.-B. (Photo de Cole Lord May)

Les faits saillants de l’exercice 2019-2020 incluent :

  • Une formation sur les compétences culturelles a été fournie à 50 cadres supérieurs et membres clés du personnel. Cette formation constituait en une journée d’apprentissage complète consacrée à l’acquisition de connaissances de base sur la culture autochtone au Canada, la Commission de vérité et réconciliation du Canada et l’utilisation des compétences culturelles au service de la mission de conservation de CNC.
  • Un module de formation en ligne a été planifié et conçu en vue d’étendre à l’ensemble du personnel la formation sur les compétences culturelles.
  • CNC a poursuivi sa collaboration avec des partenaires autochtones et non autochtones pour l’établissement d’aires protégées et de conservation autochtones dans les diverses régions de CNC.

CNC a également appuyé la réalisation d’importants projets de conservation menés par des intervenants autochtones, dont :

Assurer l’avenir de Qat’muk (vallée Jumbo), en Colombie-Britannique

Après 30 ans d’incertitude quant à l’avenir de ces terres traditionnelles, une zone sacrée pour les Ktunaxas nommée Qat’muk, où se trouve la vallée Jumbo (montagnes centrales de la chaîne Purcell), est maintenant protégée à long terme. CNC s’est joint à la nation Ktunaxa, à la Province de la Colombie-Britannique, au Gouvernement du Canada, à la communauté et à des partenaires financiers de Cranbrook pour les plans de conservation de la vallée. Ces derniers ont été rendus possibles par la résiliation, longuement attendue, de droits de développement dans la vallée Jumbo.

Le conseil de la Nation Ktunaxa va maintenant pouvoir aller de l’avant et consulter la communauté pour assurer l’intendance et la conservation efficaces des montagnes centrales de la chaîne Purcell grâce à la création d’une aire protégée et de conservation autochtone (APCA). Selon le Cercle autochtone d’experts, les APCA se distinguent par le fait qu’elles sont des endroits où les peuples autochtones dirigent la protection et la conservation des écosystèmes grâce à la gouvernance, aux systèmes de savoirs et au droit autochtones. L’APCA dont il est question servira à protéger à tout jamais les valeurs culturelles et la diversité biologique d’une partie des montagnes centrales de la chaîne Purcell.

Jumbo-b-By-Pat-Morrow
Qat'muk, C.-B. (Photo de Pat Morrow)

Réserve de parc national Thaidene Nëné, Territoires du Nord-Ouest

La réserve de parc national Thaidene Nëné (ou Terre des ancêtres, en Dënesųłıné) est une aire protégée et de conservation de 14 000 km2, ce qui en fait l’une des plus vastes étendues protégées du continent. CNC a été honoré de pouvoir apporter sa modeste contribution à la création de cette réserve de parc national située à la limite nord de la forêt boréale canadienne, dans la région du Slave Nord aux Territoires du Nord-Ouest.

Au beau milieu d’un vaste territoire de grande importance écologique et culturelle se trouvait une petite parcelle de terre privée de moins de 1 hectare. En travaillant avec des partenaires et le propriétaire, qui était disposé à céder sa terre, CNC a pu acquérir cette parcelle manquante pour faire en sorte qu’elle ne fasse jamais l’objet d’usages incompatibles susceptibles de menacer l’intégrité écologique de la réserve de parc dans son ensemble. CNC a par la suite transféré la propriété de cette terre à Parcs Canada pour l’aider à compléter la nouvelle réserve de parc national, conformément aux souhaits et aspirations des membres des communautés autochtones de la région.

La première nation Łutselkʼe Dene a obtenu la reconnaissance du monde entier pour la création de la réserve de parc national Thaidene Nëné, qui sera gérée par des communautés autochtones. Celle-ci permettra de maintenir et de préserver des modes de vie traditionnels, tout en conservant des paysages spectaculaires et soutenant le développement économique durable.

Thaidene-Nene-Photo-by-Parks-Canada)

Collaboration supplémentaire pour les relations et la conservation autochtones

Pour mieux soutenir et orienter son travail, CNC a été ravi d’accueillir au sein de son équipe Nathan Cardinal, en détachement de Parcs Canada pour une période de 2 ans, afin de diriger notre travail relatif aux relations avec les Autochtones et la mise en œuvre de notre Cadre de travail pour la collaboration en conservation autochtone.

Cette entente est un élément clé du travail continu de CNC en vue de mettre en œuvre le CTCCA et de continuer à consolider notre excellente relation avec Parcs Canada. Nathan Cardinal possède une vaste expérience pour favoriser et appuyer le leadership des Autochtones en matière de conservation des ressources. Par son travail, il a fourni conseils et orientations à des organisations afin de soutenir les relations et la prise de décisions dans un contexte de collaboration avec des peuples autochtones. Il apporte aussi à ses fonctions une expérience approfondie de la gestion de propriétés et des relations avec les communautés locales, notamment dans le contexte de la gestion des incendies, du suivi et de la restauration écologique, de la gestion des ressources culturelles, de la géomatique et de la sécurité des visiteurs.

Nathan Cardinal est Métis; ses racines sont à Fort McMurray, en Alberta, mais il habite aujourd’hui à l’île Salt Spring.

Programme de conservation du patrimoine naturel

Conservation de la nature Canada (CNC) a complété avec succès sa première année de partenariat avec le Gouvernement du Canada dans le cadre de son Programme de conservation du patrimoine naturel (PCPN). Ce partenariat public-privé unique vise à établir de nouvelles aires protégées et conservées. Le Gouvernement du Canada s’est engagé à verser 100 millions de dollars dans le PCPN, provenant de son investissement de 1,3 milliard du Fonds canadien pour la nature qui avait été prévu au budget de 2018.

Sur 4 ans, le PCPN mènera à la conservation d’au moins 200 000 hectares (494 210 acres) de nouvelles terres, tout en protégeant l’habitat pour le rétablissement d’espèces en péril. Le PCPN contribue directement à atteindre l’objectif du Canada de conserver 25 % de nos terres et nos eaux d’ici 2025.

Conservation de la nature Canada est le bénéficiaire du PCPN et collabore avec ses partenaires pour la prestation du programme, Canards Illimités Canada, Habitat faunique Canada, le Groupe de travail des organismes canadiens de conservation et les organismes conservation régionaux du pays.

Parc sauvage Shaw à Halifax, N.-É. (Photo de Adam Cornick Acorn Art Photography)

Depuis son lancement en 2019, le PCPN a :

  • Permis la conservation de plus de 13 000 hectares (32 124 acres).
  • Permis d’agrandir le réseau de zones protégées du Canada, grâce à un investissement fédéral de 25 millions de dollars jusqu’à présent, auquel s’ajoutent 47 millions de dollars de contributions de contrepartie.
  • Permis la protection d’habitats dont dépendent 20 espèces en péril.
  • Soutenu 31 projets menés par 22 organismes de conservation.

CNC est reconnaissant envers les nombreux donateurs et donatrices de terres et autres personnes qui l’aident à tirer parti de l’investissement gouvernemental dans un ratio de 1,5:1 afin de maximiser son impact en matière de conservation.

* En raison des effets de la pandémie actuelle sur l’économie canadienne et de la nature imprévisible de la collecte de fonds au cours de cette période, Environnement et Changement climatique Canada a accepté de réduire ses exigences à l’égard des fonds de contrepartie dans le cadre du PCPN de 2:1 à 1,5:1 pour les quatre années du programme. Cependant, CNC et ses partenaires s’engagent à faire tout leur possible pour satisfaire au ratio de 2:1 initialement prévu, et ce, pendant toute la durée du programme. L’exigence du PCPN concernant la protection d’au moins 200 000 hectares (494 210 acres) de terres écologiquement sensibles est maintenue.

Activités de financement

Au cours de la dernière année, les efforts déployés pour le financement ont continué de se faire dans le cadre de la campagne « Laissez votre signature », la plus ambitieuse campagne de l’histoire de CNC.

Campagne « Laissez votre signature »

« Laissez votre signature » avait pour objectif :

  • d’amasser 750 millions de dollars pour la conservation;
  • de mener à bien 500 projets de conservation;
  • de protéger des habitats et des espèces parmi les plus menacés;
  • d’amener encore plus de Canadiennes et de Canadiens dans la nature.

Depuis sa création, la campagne « Laissez votre signature » a mobilisé plus de 110 000 donatrices et donateurs provenant de collectivités d’à travers le pays et au-delà pour la protection de nos espaces naturels. Durant la dernière année, des milliers de Canadiennes et de Canadiens, dont vous, avez contribué 132 millions de dollars à cette campagne (comprend les dons reçus et les promesses de dons).

Grâce à votre passion, votre engagement et votre générosité soutenue, nous voyons maintenant le fil d’arrivée de la campagne « Laissez votre signature »! Vous nous avez démontré qu’ensemble, nous pouvons accomplir de grandes choses.

À la rencontre de la population

À Conservation de la nature Canada (CNC), nous avons la conviction que plus les gens font l’expérience de la nature, s’y connectent et partagent leur amour pour elle, plus ils seront enclins à soutenir sa conservation. Tout ce dont ils ont besoin, c’est d’avoir la possibilité de le faire.

Nos programmes de mobilisation du public, qui vont des activités bénévoles sur le terrain aux événements en personne ou virtuels, offrent aux Canadiennes et aux Canadiens diverses occasions de s’impliquer.

CNC s’est engagé à établir des liens avec la population canadienne et à l’aider à se rapprocher de la nature.

Volunteer-And-Staff-By-David-Thomas
Activité bénévole (Photo de David Thomas)

Bien que toutes les activités en personne aient été reportées à compter de la mi-mars en raison de la pandémie de COVID-19, nous avons continué d’établir des liens à travers le pays, ainsi qu’avec le monde entier :

  • Nous avons réussi à augmenter de 14 % le nombre de nos sympathisantes et sympathisants grâce à des programmes conçus pour améliorer les liens entre la population et la nature et attirer de nouveaux publics.
  • Nous avons fait connaître le travail de CNC à des milliers de gens au pays, en personne et en ligne, grâce à un certain nombre de programmes et d’initiatives comme :
    • Nos conférences Ici, on parle nature (NatureTalks) de l’automne dernier ont attiré 1 163 personnes, dont 20 % étaient de nouveaux contacts pour CNC.
    • Nous avons organisé plus de 430 activités régionales d’un océan à l’autre (été/automne 2019), qui ont attiré plus de 27 400 personnes.
    • Plus de 1 700 personnes se sont jointes à CNC dans le cadre de 150 activités Bénévoles pour la conservation.
  • Nous avons embauché 24 stagiaires, soit beaucoup moins que les années précédentes, car la plupart des stagiaires de 2019 ont été embauchés en mai de l’exercice financier précédent.
  • Nous avons suscité des conversations sur la conservation sur les réseaux sociaux auprès d’un public varié comptant près de 242 000 abonnés sur Facebook, Twitter, Instagram, LinkedIn et YouTube.
  • Cette année, plus de gens que jamais ont lu et vu CNC dans les journaux, et une personne sur cinq au pays en a entendu parler dans les médias.
  • Notre site Web en anglais a attiré chaque mois 64 842 utilisateurs en moyenne (54 536 en anglais/10 306 en français). Environ 24 % des personnes qui ont visité notre site en anglais se sont rendues sur notre blogue Land Lines, qui présente une diversité de perspectives et de récits sur la conservation et la nature.

Bénévoles pour la conservation

À CNC, les bénévoles pour la conservation sont l’une des forces motrices derrière le travail d’intendance de nombreux projets qui contribuent à la réalisation de nos plans de conservation des aires naturelles. L’année dernière, 1 764 bénévoles de tous âges ont partagé avec CNC leur temps, leur énergie et leur expertise au cours de 150 activités.

  • Restauration d’habitats;
  • relevé biologique;
  • Réparation d’infrastructures et nettoyages de sites.

Dans l’ensemble, le nombre d’événements a diminué par rapport au dernier exercice financier en raison de la pandémie de COVID-19, puisque celle-ci a entraîné une interruption de tous les événements en personne pendant la majeure partie du dernier trimestre de notre exercice financier (mars, avril, mai).

Voici le témoignage de deux bénévoles :

Bénévoles pour la conservation, Alb. (Photo de CNC)

« Être bénévole pour Conservation de la nature Canada m’a donné l’occasion de faire des changements positifs dans ma propre cour! C’était pour moi une expérience qui sort de l’ordinaire de me retrouver dans la nature, d’apprendre à connaître le monde qui m’entoure et de rencontrer des personnes de tous âges et d’habiletés différentes avec qui je partage les mêmes idées. Je suis repartie avec le sentiment d’avoir eu un véritable impact et l’envie d’en faire plus. J’ai déjà hâte à ma prochaine activité avec CNC! »

Katelyn Coulson
Réserve naturelle Alfred-Kelly, QC (Photo de Guillaume Simoneau)

« En faisant du bénévolat, j’ai vraiment eu l’impression d’être utile et de faire ma part pour l’environnement, les espaces naturels, la faune et la flore du Québec tout en favorisant la biodiversité. C’est aider à contribuer à prendre soin de la planète, pour nous et pour les générations futures. » .

Éric Dussault

Ici, on parle nature

Les séries de conférences Ici, on parle nature (NatureTalks) permettent de discuter de sujets pressants liés à la conservation de la nature au Canada. Un groupe multidisciplinaire d’experts participe à ces conférences favorisant le partage de connaissances ainsi que la rencontre de personnes d’une même communauté afin de resserrer les liens qui les unissent.

Au cours de l’exercice financier 2019-2020, nous avons organisé la série de conférences « City of Life : Rediscovering Nature in Your Own Backyard ». Celles-ci se sont déroulées en personne et ont permis à près de 1 200 personnes de prendre part à des discussions menées par des Canadiennes et Canadiens de marque, comme :

Lisa Jackson
Artiste et cinéaste
Lisa Jackson est l’une des artistes les plus reconnues au Canada dans le domaine du cinéma et de la réalité virtuelle. Son travail a été présenté aux festivals de cinéma Hotdocs, Tribeca, SXSW, la Berlinale et London BFI, diffusé sur de nombreuses chaînes de télévision canadienne et a remporté de nombreux prix, dont un Génie et un prix Écrans canadiens. Mme Jackson est Anishinaabe, vit à Toronto, et ses plus récents projets incluent le film de réalité virtuelle Biidaaban : First Light, acclamé sur la scène internationale, le court métrage IMAX 3D Lichen, et le documentaire de la CBC Indictment : The Crimes of Shelly Chartier, qui a remporté le prix du meilleur documentaire au festival de cinéma autochtone imageNATIVE. Récemment, elle a présenté pour la première fois son installation multimédia à grande échelle Transmission, consacrée aux pouvoirs des langues autochtones; elle travaille aussi sur des projets cinématographiques et télévisuels plus traditionnels. En savoir plus (en anglais) >

Docteure Melissa Lem
Médecin et commentatrice sur la nature, la santé et le bien-être pour CBC
Dre Melissa Lam est médecin de famille à Vancouver (C.-B.). Elle travaille également dans des communautés rurales et éloignées du Canada. Membre du conseil d’administration de l’Association canadienne des Médecins pour l’Environnement (ACME) et conseillère stratégique pour la BC Parks Foundation, elle défend avec passion les bienfaits sur la santé du temps passé dans la nature. Ses écrits sur l’environnement et le bien-être des humains ont été publiés par des médias nationaux, notamment le Vancouver Sun, le Toronto Star, la Montreal Gazette, le National Observer et le magazine environnemental Alternatives Journal. En savoir plus (en anglais) >

Les Stroud
Vedette de Survivorman, musicien, auteur et cinéaste.
Reconnu en tant que producteur, créateur, réalisateur, lauréat de prix Écrans canadiens et vedette de la télésérie à succès Survivorman, Les Stroud est le seul producteur de l’histoire de la télévision à avoir produit une série diffusée à l’échelle internationale entièrement écrite, filmée et animée par une seule et même personne. Son travail a été nommé pour 27 prix Écrans canadiens (anciennement les prix Gemini), dont ceux du meilleur réalisateur et du meilleur animateur. En savoir plus (en anglais) >

Lorna Crozier
Poétesse voyageuse pour Toque & Canoe, professeure, Officier de l’Ordre du Canada
Officier de l’Ordre du Canada, Lorna Crozier a été reconnue pour sa contribution à la littérature canadienne, son enseignement et son mentorat. Elle a reçu cinq doctorats honorifiques, dont les plus récents des universités McGill et Simon Fraser. En savoir plus (en anglais) >

Kai Chan
Professeur, Institute for Resources, Environment and Sustainability, Université de la Colombie-Britannique.
Kai Chan est professeur à l’Institute for Resources, Environment and Sustainability de l’Université de la Colombie-Britannique. Scientifique interdisciplinaire axé sur la résolution de problèmes en matière de durabilité, M. Chan a suivi une formation en écologie, en politiques et en éthique aux universités de Princeton et Stanford. Il cherche à comprendre comment transformer les systèmes socioécologiques de façon à les améliorer et à en préserver l’état sauvage. En savoir plus (en anglais) >