Colombie-Britannique

  • 4 Nombre de projets
  • 3 768 Hectares nouvellement protégés
  • 14 130 000 $ Valeur des terres Juste valeur marchande déterminée par une évaluation indépendante.
Mount Edziza Conservancy et ses environs abritent le cours supérieur d’un tributaire majeur du réseau hydrographique de la rivière Stikine, l’un des bassins versants les plus grands et intacts d'Amérique du Nord à abriter des saumons sauvages.
Mount Edziza Conservancy, C.-B. (Photo reproduite avec la permission de Skeena Resources)
Mount Edziza Conservancy
Un bassin versant parmi les plus vastes et intacts d'Amérique du Nord à être peuplé de saumons sauvages

Mount Edziza Conservancy, qui est située à l’est du mont Edziza, est une aire protégée de 3 500 hectares composés de spectaculaires forêts de basse altitude, de milieux humides, de lacs et de prés alpins. On y trouve le cours supérieur d’un tributaire majeur du réseau hydrographique de la rivière Stikine, qui est l’un des bassins versants les plus grands et intacts, et peuplés de saumons sauvages en Amérique du Nord.

Cette région recèle une grande richesse d’espèces sauvages : orignaux, caribous, chèvres de montagne et mouflons de Stone s’y promènent. On y trouve aussi l‘habitat d’au moins 11 espèces en péril, dont celui du moucherolle à côtés olive (un oiseau), du grizzly et du carcajou.

Le gouvernement central de Tahltan, la Province de la Colombie-Britannique, Skeena Resource Limited, Conservation de la nature Canada (CNC) et la BC Parks Foundation ont travaillé en partenariat pour créer cette aire protégée, qui est gérée par BC Parks.

CNC reconnaît que depuis des milliers d’années, la Première Nation Tahltan a pris soin des milieux naturels, des végétaux et des animaux qui ont assuré sa subsistance dans cette région. La création de cette aire de conservation en territoire Tahltan représente la première étape de la Tahltan Stewardship Initiative, un projet pluriannuel qui vise à renforcer l’autodétermination de la Première Nation Tahltan et à l’assister dans ses objectifs d’intendance du territoire.

Aire de conservation Sage and Sparrow
Une aire protégée d’importance internationale

Près d’Osoyoos, une aire de conservation d’importance internationale a vu sa superficie augmentée avec l’ajout de 126 hectares. La diversité de ses habitats et de sa faune est ce qui en fait un endroit à la fois unique et d’une grande importance.

Sage and Sparrow, qui se situe à la frontière canado-américaine, protège une étendue d’habitats de prairie rare chevauchant la frontière et une section vitale d’un corridor faunique pour les espèces se déplaçant entre les régions désertiques de l’Ouest américain et les prairies arides de l’intérieur de la Colombie-Britannique.

Aire de conservation Sage and Sparrow, C.-B. (Photo de Steve Austin)

Sage and Sparrow tire son nom de son vaste paysage couvert d’armoise (sagebrush), et de son abondance notable (11 au dernier recensement!) d’espèces de bruants (sparrow). Le territoire comprend également des zones éparses de peuplier faux-tremble, qui constituent l’habitat du cerf mulet, la gélinote huppée, la pie et deux souris au statut préoccupant : la souris des moissons et la souris à abajoues des pinèdes. Les affleurements rocheux offrent un abri à de nombreuses espèces de serpents ainsi qu’à d’autres petits mammifères.

Tous ces écosystèmes sont gravement menacés par le développement et la conversion en systèmes agricoles. CNC continue d’oeuvrer à l’agrandissement de l’aire de conservation, en collaborant avec des propriétaires fonciers de la région qui souhaitent voir leurs propriétés devenir des aires protégées à long terme.

En savoir plus : D’inestimables milieux humides, forêts anciennes et prairies dorénavant protégés dans le sud de la vallée de l’Okanagan

Alberta

  • 6 Nombre de projets
  • 3 290 Hectares nouvellement protégés
  • 8 204 200 $ Valeur des terres Juste valeur marchande déterminée par une évaluation indépendante.
La nouvelle aire protégée, nommée Bower Wildlife Sanctuary, est le résultat d'un généreux don de terres fait par deux soeurs.
Réserve faunique Bower, Alb. (Photo de Brent Calver)
Bower Wildlife Sanctuary (Réserve faunique Bower)
Un siècle d'intendance

La propriété de 193 hectares, située dans l’aire naturelle de Red Deer River, a appartenu à la famille Bower durant trois générations. Au cours des années 1920, James Bower a d’abord acheté deux quarts de section de terre au Chemin de fer Canadien Pacifique. Son fils, Charles Bower, y a plus tard ajouté 51 hectares adjacents, en bordure de la rivière Red Deer.

Les sœurs Ruth et Dorothy Bower, qui ont hérité de la propriété de leur père, Charles Bower, ont décidé d’en faire don à CNC. Au fil des décennies, leurs soins et leur dévouement ont fait en sorte que les animaux sauvages qui vont et viennent ou qui habitent la région puissent accéder en toute sécurité à la vallée de la rivière Red Deer, près de la ville de Red Deer.

Le site, maintenant nommé « réserve faunique Bower », se trouve dans une région unique du centre de l’Alberta. Son habitat indigène constitue une zone de transition entre les écosystèmes des prairies et ceux des forêts-parcs. Aujourd’hui, seulement un tiers de cet habitat subsiste dans les Prairies.

Les espèces en péril qui bénéficient de ce projet comprennent le blaireau d’Amérique, la salamandre tigrée de l’Ouest, le pipit de Sprague et le pluvier siffleur. Le refuge est également situé dans une zone importante pour le pygargue à tête blanche que la Province a désignée Sensitive Raptor Range.

En savoir plus : CNC annonce la protection d’un site au bord de la rivière Red Deer, en Alberta

Saskatchewan

  • 3 Nombre de projets
  • 1 101 Hectares nouvellement protégés
  • 1 594 000 $ Valeur des terres Juste valeur marchande déterminée par une évaluation indépendante.
Nous avons célébré un quart de siècle d'efforts à l’aire de conservation des prairies patrimoniales Old Man on His Back, située au sein d'un écosystème parmi les plus menacés au monde.
Aire de conservation des prairies patrimoniales Old Man on His Back
25 ans à conserver la prairie

Grâce à Peter et Sharon Butala, les anciens propriétaires du ranch, CNC a célèbré cette année le 25e anniversaire de l’aire de conservation des prairies patrimoniales Old Man on His Back (OMB), un projet innovateur au sein des prairies canadiennes.

OMB est un monde de superbes prairies indigènes vallonnées, ce qui en fait un endroit magnifique pour admirer le ciel changeant et le soleil disparaître à l’horizon. Situé dans le sud-ouest de la Saskatchewan, ce projet phare de CNC est surtout connu pour le troupeau de bisons des prairies qui s’y promène et qui contribue à maintenir la santé des prairies de ce ranch de 5 297 hectares.

Du coucher au lever du soleil, OMB se drape dans la nuit profonde. La propriété a d’ailleurs été désignée Réserve de ciel nocturne par la Société royale d’astronomie du Canada en 2015. OMB attire des astronomes, tant amateurs qu’expérimentés, qui viennent y admirer d’incroyables couchers de soleil et des vues imprenables sur la Voie lactée.

Depuis 25 ans, et pour toujours, la vaste prairie naturelle d’OMB est porteuse d’espoir pour la conservation de nos dernières prairies indigènes intactes.

En savoir plus : Un projet phare de CNC en Saskatchewan

Pipestone Creek
Protection de la prairie et de milieux humides

En Saskatchewan, la protection des prairies et des milieux humides est une prioritéLa propriété Pipestone Creek, située dans la partie sud-est de la province, comprend 455 hectares de prairies cultivées et indigènes parsemées d’habitats de forêts-parcs à trembles et de chênes à gros fruits. Grâce à un partenariat et à une vision, ces importants habitats seront conservés à long terme.

Des propriétaires fonciers privés se sont en effet joints à Canards Illimités Canadan (CIC) et CNC pour conclure des accords de conservation qui protégeront les prairies et les milieux humides de la propriété.

Prairie de Pipestone Creek, Sask. (Photo de Jason Bantle)

La prairie est l’un des écosystèmes les plus menacés au monde; elles aident à filtrer l’eau et à stocker le carbone. Elle fournit également un habitat à des espèces en péril comme le goglu des prés, le pipit de Sprague, la pie-grièche migratrice, la petite chauve-souris brune et la grenouille léopard. L’emplacement de la propriété, dans l’aire naturelle de Moose Mountain, en fait un pilier important pour sauvegarder la connectivité des habitats naturels dans une région où ils sont grandement menacés par la fragmentation.

Ce partenariat s’est concrétisé grâce à des propriétaires fonciers visionnaires qui ont conclu des accords de conservation pour assurer que ces propriétés ne seront pas développées, subdivisées, asséchées ou cultivées. Elles continueront toutefois à être utilisées pour le pâturage du bétail afin de maintenir les prairies en santé.

En savoir plus : Collaborer pour conserver

Manitoba

  • 5 Nombre de projets
  • 513 Hectares nouvellement protégés
  • 946 100 $ Valeur des terres Juste valeur marchande déterminée par une évaluation indépendante.
La réserve naturelle des prairies à herbes hautes abrite deux des sept habitats de l'hespérie de Poweshiek qui subsistent au pays.
Oak Lake North, Man. (Photo de Doug Derksen)
Oak Lake North
Un site : deux découvertes palpitantes

En décembre 2019, une partie de la propriété Oak Lake North a été donnée à CNC par David Lacey, en mémoire de son épouse Susan. Situé sur le lac Oak, la propriété de 63 hectares abrite l’hespérie du Dakota (un papillon) et la spiranthe des Grandes Plaines, une orchidée en voie de disparition. Le statut de ces deux espèces est également préoccupant à l’échelle mondiale. On ne trouve aucun recensement passé de l’hespérie du Dakota dans cette région et la découverte de la présence de la spiranthe des Grandes Plaines agrandit son aire de répartition connu au Manitoba.

Cette propriété comprend une prairie d’herbes mixtes, des milieux humides et des habitats riverains. Le travail de CNC à la propriété Oak Lake North favorise l’économie locale tout en veillant sur l’habitat d’espèces en péril. Après la découverte de l’hespérie du Dakota et de la spiranthe des Grandes Plaines, CNC a élaboré un plan de gestion de ses valeurs naturelles par des pratiques agricoles dirigées comme le pâturage et la récolte des foins.

Ce n’est qu’un exemple de plus de la collaboration de CNC avec des familles locales pour assurer la pérennité de prairies essentielles. Le financement de ce projet a été assuré par Environnement et Changement climatique Canada, le U.S. Fish and Wildlife Service, la Richardson Foundation et David Lacey .

Nature Manitoba
Un don généreux

CNC a reçu de Nature Manitoba un don généreux de 358 hectares. Ces deux organisations on travaillé de concert à la protection continue de la Réserve naturelle des prairies à herbes hautes.

Platanthère blanchâtre de l'Ouest et spiranthe des Grandes Plaines (Photos de CNC)

Moins de 1 % de la superficie d’origine de l’habitat de prairie à herbes hautes subsiste dans cette province. Désignée en voie de disparition en vertu de la Loi sur les espèces et les écosystèmes en voie de disparition, la prairie à herbes hautes abrite plus de 1 000 espèces différentes, dont 7 qui sont en péril à l’échelle mondiale. La Réserve naturelle des prairies à herbes hautes comprend 2 des 7 habitats au pays à abriter l’hespérie de Poweshiek (un papillon), ainsi qu’une des plus importantes populations au monde de la platanthère blanchâtre de l’Ouest et la plus grande population de Cypripède blanc de la province.

Ontario

  • 9 Nombre de projets
  • 8 694 Hectares nouvellement protégés
  • 17 735 000 $ Valeur des terres Juste valeur marchande déterminée par une évaluation indépendante.
La propriété Vidal Bay Forests and Shoreline stocke plus de 22 675 tonnes équivalent de CO2 par année, c'est-à-dire la même quantité des émissions générées par l'électricité utilisée par 4 119 foyers chaque année.
Baie Vidal, Ont. (Photo de Jamin Hudson)
Baie Vidal
La conservation à l'échelle du paysage

Située sur le lac Huron, l’île Manitoulin est la plus grande île en eau douce au monde.

CNC a lancé une campagne de financement de 16 000 000 $ pour y protéger et entretenir 7 608 hectares dans la baie Vidal, dont 18 000 kilomètres de berges dans le chenal nord du lac Huron. Ce projet établit une nouvelle norme en matière de conservation à l’échelle de vastes paysages en Ontario.

Voir la vidéo (en anglais)

Combiné aux terres adjacentes et des environs déjà conservées par CNC, ce territoire deviendra un complexe d’aires protégées de près de 250 kilomètres carrés, soit le plus grand du genre au sud de la portion ontarienne du Bouclier canadien. Cela permettra de conserver un total impressionnant de 86 kilomètres de rive sur les Grands Lacs, c’est-à-dire plus du double de la superficie actuellement protégée dans le parc national de la péninsule Bruce, également sur le lac Huron. Cette propriété absorbe annuellement plus de 22 675 tonnes équivalent de CO2 par année, c’est-à-dire la même quantité des émissions générées par l’électricité utilisée par 4 119 foyers chaque année.

La propriété Vidal Bay Forests and Shoreline comprend la côte non développée du lac Huron ponctuée de falaises et de plages, de lacs et de milieux humides ainsi que de forêts et d‘alvars intacts. Les alvars de l’ouest de l’île Manitoulin sont les meilleurs exemples qui subsistent en Amérique du Nord de cet habitat rare à l’échelle mondiale, et où le terrain de calcaire couvert d’un mince sol est propice à la croissance de communautés végétales uniques.

McMahon Bluff
Un joyau inexploité du littoral du lac Ontario

McMahon Bluff est un joyau naturel situé sur la rive sud du comté de Prince Edward. Cette propriété de 97 hectares comprend d’abruptes pentes, des façades de falaises (bluff), une forêt, une savane, un alvar et plus de 2 kilomètres de rivages inexploités et rares sur le lac Ontario. Ses falaises de calcaire s’élèvent à près de 30 mètres au-dessus de la baie de Quinte et de l’embouchure de la rivière Black. Située au nord de la Zone importante pour la conservation des oiseaux et de la biodiversité (ZICO) de la rive sud du comté de Prince Edward, la propriété constitue un habitat de reproduction et une halte migratoire vitale pour les oiseaux migrateurs et abrite une riche diversité de fleurs sauvages et d’autres plantes rares.

McMahon Bluff, Ont. (Photo de Bert Jenkins)

Le propriétaire actuel de cette terre a généreusement accepté d’en faire don, mais CNC devait toutefois amasser des fonds pour payer les coûts de l’acquisition et pour financer le plan de gestion de la propriété et le travail d’intendance vital et continu requis à long terme.

Québec

  • 14 Nombre de projets
  • 1 057 Hectares nouvellement protégés
  • 5 926 800 $ Valeur des terres Juste valeur marchande déterminée par une évaluation indépendante.
La réserve naturelle des Montagnes-Vertes est non seulement une des dernières aires naturelles intactes du sud du Québec, elle est également une des plus importantes zones de connectivités au sein des Appalaches.
Montagnes Vertes, QC (Photo de Claude Côté)
Montagnes Vertes
Un joyau naturel dans les monts Sutton

Grâce à la famille Krieg, qui a fait don à CNC d’une partie de la valeur de sa terre, 100 hectares d’un important joyau naturel situé sur le flanc sud des monts Sutton sont maintenant conservés à long terme.

La propriété, nommée Montagnes Vertes – section famille August et Linda Krieg – fait partie d‘un vaste corridor écologique qui relie la réserve naturelle des Montagnes-Vertes à la rivière Missisquoi Nord. Ses forêts matures abritent le pioui de l’Est, la salamandre pourpre et la salamandre pourpre du Nord.

La base de plein air Au Diable Vert a elle aussi acquis un terrain, adjacent à la nouvelle propriété de CNC. Ces acquisitions permettent de consolider un important réseau de sentiers, qui traversent les propriétés des deux organismes. Ainsi, par un partenariat novateur, Au Diable Vert et CNC démontrent qu’il est possible de concilier activités récréatives et conservation.

En savoir plus : Réaliser le rêve d’une famille

Rivière aux Brochets
Au secours de la tortue-molle à épines

Présente dans la région du lac Champlain, en Montérégie, la tortue-molle à épines est désignée en voie de disparition au Canada en vertu de la Loi sur les espèces en péril, et menacée au Québec, en vertu de la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables.

CNC a récemment annoncé l’acquisition de deux propriétés le long de la rivière aux Brochets, en Montérégie. Toutes deux comprennent un habitat essentiel pour la tortue-molle à épines et sont situées à proximité de l’un des rares sites de ponte connus de cette espèce.

Ces habitats riverains, d’une superficie de près de 2 hectares, détiennent une grande valeur, car la modification des rivages menace la survie de la tortue-molle à épines, et que ceux de ces propriétés comptent parmi les quelques berges naturelles qui subsistent sur la rivière aux Brochets.

Ces acquisitions ont été rendues possibles grâce à la famille Gasser – des producteurs laitiers – et Jean Lapierre, un propriétaire foncier de la région.Désireux de voir ces habitats naturels conservés à long terme, ils ont choisi de vendre leurs terres à CNC.

En savoir plus : À la rescousse d’une espèce fragile

Nouveau-Brunswick

  • 5 Nombre de projets
  • 286 Hectares nouvellement protégés
  • 348 406 $ Valeur des terres Juste valeur marchande déterminée par une évaluation indépendante.
L’estuaire de la Musquash, l’un des derniers estuaires fonctionnels de la baie de Fundy, est l'un des milieux naturels les plus productifs sur le plan biologique au Canada atlantique.
Estuaire de la Musquash, N.-B. (Photo de Mike Dembeck)
Estuaire de la Musquash
Un trésor naturel au Canada atlantique

La réserve naturelle de l’estuaire de la Musquash est un trésor naturel et l’un des plus importants projets de CNC au Canada atlantique. Seul grand estuaire écologiquement intact de la baie de Fundy, où se trouvent les marées les plus hautes du monde, l’estuaire de la Musquash est unique et irremplaçable.

Les estuaires se forment là où les cours d’eau rejoignent la mer. Le mélange d’eau douce et d’eau salée, le mouvement continu des marées et le recyclage des nutriments font des estuaires des écosystèmes parmi les plus fertiles et les plus productifs au monde.

Vidéo (sans son) de la région

Situés à seulement 25 kilomètres de Saint John, les 2 200 hectares de l’estuaire de la Musquasg abritent des espèces comme le lynx roux, l’orignal, le chevreuil et le phoque commun. On y trouve aussi des vasières, des marais salés, des tourbières d’eau douce et des forêts. Grâce à l’appui d’Explore Lorneville Inc. et au travail acharné de bénévoles, un nouveau sentier du nom de « Lorneville Link » reliant les sentiers Black Beach et Five Fathom Hole a été ajouté. Cette année, 111 hectares supplémentaires ont été conservés et un phare historique qui se trouve sur la propriété a été réparé et repeint.

Cet agrandissement n’aurait pas été possible sans l’appui d’une centaine de donatrices et donateurs. Une célébration virtuelle a eu lieu le 2 juin pour commémorer le succès de l’expansion de cet époustouflant estuaire.

En savoir plus : Protection d’importants habitats de forêts côtières et de milieux humides

Île-du-Prince-Édouard

  • 3 Nombre de projets
  • 80 Hectares nouvellement protégés
  • 158 000 $ Valeur des terres Juste valeur marchande déterminée par une évaluation indépendante.
La rivière Percival est un habitat sauvage et un corridor écologique parmi les plus intacts de l'Île-du-Prince-Édouard.
Mossy Point, Î.-P.-É. (Photo de CNC)
Mossy Point
Un des coins les plus sauvages de l'Île-du-Prince-Édouard

Le long de la rivière Percival se trouve la plus grande étendue continue de marais salés de la province. Le secteur abrite aussi l’un des corridors fauniques et écologiques les plus intacts de l’Île-du-Prince-Édouard.

Grâce à la générosité de nombreuses personnes, familles et fondations, 28 hectares supplémentaires de riches marais salés, de forêts précieuses et d’habitats fauniques ont été conservés à l’embouchure de la rivière, dans un secteur connu sous le nom de Mossy point.

Situé dans l’un des coins les plus sauvages de l’Île-du-Prince-Édouard, Mossy Point abrite une tourbière, une forêt d’épinette noire et une variété d’oiseaux comme le grand héron , le garrot à œil d’or, le balbuzard, l’harelde kakawi et la macreuse. En plus d’abriter la plus grande diversité de lichens de la province, des champignons, des fougères et des fleurs sauvages y prospèrent.

En savoir plus : Protection de marais salés côtiers, de milieux humides d’eau douce et d’un important habitat forestier

Nouvelle-Écosse

  • 4 Nombre de projets
  • 1 795 Hectares nouvellement protégés
  • 3 709 000 $ Valeur des terres Juste valeur marchande déterminée par une évaluation indépendante.
L'isthme de Chignectou est l'unique passage permettant à la faune de se déplacer entre la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick.
Isthme de Chignectou, N.-É.(Photo de Mike Dembeck)
Isthme de Chignectou
Un pont terrestre entre la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick

L’isthme de Chignectou est un pont terrestre large de 24 kilomètres reliant la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick. Cet habitat essentiel est l’unique voie permettant à la faune de se déplacer entre les deux provinces.

Grâce à un récent don à CNC, les orignaux de l’isthme de Chignectou ont désormais encore plus d’espace pour se déplacer entre les deux provinces.

Hans Caemmerer, qui visitait fréquemment le Canada, est tombé sous le charme de cette terre et en a fait l’acquisition dans les années 1970. Sa fille, Monica Caemmerer, en a généreusement fait don à CNC en mémoire de son défunt père.

Alors que la population d’orignaux du Nouveau-Brunswick est en bonne santé, celle de la Nouvelle-Écosse est menacée. L’isthme de Chignectou est l’endroit où les animaux menacés, comme la population d’orignaux de la partie continentale de la Nouvelle-Écosse, peuvent se déplacer librement sur le territoire pour trouver de la nourriture.

En plus de fournir un habitat à l’orignal, l’isthme comprend de vastes milieux humides d’eau douce, une forêt acadienne diversifiée, des prairies et deux milieux côtiers distincts.

Terre-Neuve-et-Labrador

  • Juste valeur marchande déterminée par une évaluation indépendante.
Grâce à notre partenariat avec la Première Nation Mi’kmaq de Qualipu, nous améliorons la diversité des espèces et des habitats fauniques à la réserve naturelle Barachois Brook.
Barachois Brook, T.-N.-L. (Photo de Aiden Mahoney)
Barachois Brook
Des bénévoles et membres du personnel de CNC travaillent sans relâche

Des bénévoles et des membres du personnel de CNC faisant preuve d’une grande motivation travaillent à l’élimination d’une partie du peuplement forestier cultivé dans la réserve naturelle Barachois Brook. Cette propriété à un long historique de récolte commerciale de bois et abrite un site de plantation d’arbres qui existe depuis 31 ans. La densité des canopées empêche la lumière d’atteindre le tapis forestier, ce qui nuit à la croissance de la végétation.

En dégageant la canopée, d’autres espèces pourront s’établir sur la propriété, et la qualité de l’habitat des animaux de la région, comme la martre d’Amérique, s’en trouvera améliorée.

La réserve longe l’un des plus grands parcs provinciaux de la province et prolonge l’habitat protégé des vallées fluviales. Historiquement, les terres de cette région étaient utilisées par les membres de la Première Nation Mi’kmaq de Qualipu pour la pêche au saumon, l’exploitation agricole et pour se loger. Elles abritent également de nombreuses espèces sauvages, dont la martre d’Amérique, menacée à l’échelle nationale.